Nuage de l'Enchantement

« Description Mentale »

C’est une ombre. Un fantôme. Qui se mouve sans se faire remarquer, qui s’efface comme si jamais il n’avait exister. Un fantôme détenant le vide dans ses yeux, ce vide qui se voit, qui s’aperçoit, qui se définie par l’absence totale de réaction dans les pupilles du concerné ; c’est un fantôme insensible aux répercussions de ces actes sur les autres chats. C’est une ombre qui n’a rien à faire dans le monde des vivants, une ombre qui ne devrait même pas avoir existé et pourtant, pourtant il n’est ni blanc, ni noir. Ce n’est que l’impression que sa façade de glace et d’absence d’expression dans ses yeux donnent ; il est le fantôme du Clan des Cauchemars, un fantôme qui ne devrait pas approcher les autres, mais qui au vu de son titre, se voit obligé de les toucher. Apprenti-guérisseur qui n’est même pas de ce monde, non. Il s’envole ailleurs et s’y retrouve coincé, un entre-deux de la dimension dans laquelle son enveloppe charnelle et corporelle se retrouve, mais dépourvue de son âme qui, elle, est dans ce monde, cet entre-deux lui appartenant, dont les rênes lui appartiennent. Il s’envole dans ce monde particulier où il détient le pouvoir entre ses pattes et y demeure aussi longtemps que ce monde veut bien y retenir son âme et ses désirs fous de destruction. Dans ce monde, son contact avec l’extérieur est réduit, considérablement réduit si ce n’est pas complètement anéanti, parce qu’il n’entend pas, il ne ressent pas, il ne voit pas, et parfois il est entre les deux mondes, entre le sien où le pouvoir lui est dédié et entre ce monde où tout lui échappe, rien ne le concerne, tout lui coule sur le dos sans pour autant l’atteindre et dans ces moments, les résultats peuvent se montrer bien variés. Les deux mondes confondus, la vue de la terre peut être sanglante ou encore déformée… et la destruction, si on en parlait ? Il est fasciné par la capacité à détruire les choses. Oh oui, la destruction est une chose bien particulière qui attire toute l’attention de notre protagoniste. Il lui voue une admiration - si on peut dire cela ainsi- sans limite et cherche à découvrir à quel point peut-on détruire quelqu’un ou quelque chose. C’est le seul point sur lequel il se montre curieux, parce qu’en dehors de cette chère destruction, il n’a d’intérêt pour rien. Il a du désintérêt pour absolument tout, plus précisément. Et ce sera toujours ainsi, tout comme son état d’inhibition totale : aucun sentiment ne peut percer dans son cœur, dans son âme, et le ressentiment de l’amour n’est pas à sa disposition, juste le besoin de commander ; de détruire ; de voir le sang couler et pourquoi pas le faire couler. Sans doute même que c’est bénéfique pour lui de ne pouvoir aimer étant donné son statut, mais est-ce sain de ne pas ressentir la moindre trace de ressentiment, négatif ou positif ? C’est à voir.. sans doute pas, quoi qu’il en soit, mais il est ce fantôme impossible à cerner, à prendre de court, à surprendre. Il est ce fantôme qui existe en chacun de nous, mais que l’on refoule, et il saura vous ressortir cette part de vous, dégageant un froid immobile et vous incitant à vous perdre dans le vide infini de son regard. Pas une profondeur, bien plus que ça. Il n’est rien d’autre que le fantôme d’une vie qui n’a pas eu la possibilité d’éclore.

« Description Physique »

Ici, tu écris ton physique en 6 lignes minimum !

« Histoire »

La pluie tombait, doucement, tranquillement, comme pour afficher une tristesse, comme pour démontrer que rien n’allait, alors que tout cela était faux… le soleil aurait dû illuminer de ses rayons splendides la forêt tandis qu’une reine au pelage incertain, ponctué d’éclat de blanc et de nuages de roux, approuvé par des traits de noirs… et des petits soupçons de brun par-ci par-là, avec ses yeux qui viennent appuyer tout cela de leurs couleurs vertes, ce vert perçant les mystères des autres regards. La mise à bas se fit sans problème, aux côtés du guérisseur. Tout semblait aller pour le mieux, tout allait pour le mieux tandis que la pluie continuait sa tombée, dans le plus grand des silences assourdissants, dans le plus grand calme énervant. La pluie tombait tandis que les trois petits de la portée de la reine, de son nom Rivière Sombre, miaulaient jusqu’à ce qu’ils trouvent le chemin pour se nourrir… rectification, deux des petits miaulaient et cherchaient à se nourrir tandis que le troisième, les yeux fermés, ne manifestait aucun intérêt pour les mamelles à proximité de lui. Mais il finit par se nourrir tout de même, sous le regard attendri du mâle qui avait servi à leurs productions.


Et les lunes passèrent doucement, tranquillement, parce que forcément, le temps, il passe et fait défiler les lunes sans demander aux chats si cela leur tente. Mais bon… le temps, c’est le temps et il ne faut pas chercher plus loin, parce que bon, ça ne sert pas à grand chose et ça n’avancerait à rien. Les petits ont eu leurs noms, trois petits, deux femelles et un mâle. Tous aussi beaux. Petite Larme, une chatte au pelage entièrement blanc si ce n’est la tâche noire sous le dessous de son œil, donnant cette singulière impression d’une larme s’écoulant de son oeil, elle qui regardait le monde avec son regard chaleureux et chaud, de la couleur de la forêt, tirant cette couleur de sa mère, mais tirant le teint et l’expression de son père, une expression qui n’était pas intimidante, mais plus confiante, incitante. Patte Nordique avec son pelage noir et brun, évoquant plutôt les marécages et le sud, que le froid intense par lequel on symbolisait le nord, mais appuyant de par ses yeux son nom : deux billes à la couleur de la glace, un bleu lavé et pâle, au regard perçant. Et puis au final, celui qui se rapprochait le plus du pelage de sa mère, l’unique mâle de cette portée, Patte Enchantée, qui exposait au monde entier un pelage abordant les couleurs chaudes de la saison des feuilles vertes, à savoir le beige et le brun, tirant vers le noir, mais gardant en grand partie cette couleur synonyme de pureté et de glace, le blanc. Il se distinguait plus particulièrement à l’aide de ses yeux. L’un rappelait le ciel lorsque les nuages n’y étaient pas, de ce bleu bien clair, mais pas trop non plus, un juste entre-deux, un bleu qui se voulait profond, et qui se retrouve que trop glacial. Et l’autre, il rappelait la chaleur du soleil, les grains de sable d’une étendue sableuse isolée, sans pour autant se retrouver à être chaleureux, parce que son regard était tout bonnement dénudé de quoi que ce soit. Et il n’avait toujours pas fait honneur de sa voix.

Et le temps approchait. Celui de devenir guerrier. Celui de ne plus être dans la pouponnière. Il avait désormais cinq lunes. Et on avait remarqué son caractère… spécial, qui ne correspondait qu’à lui. Il n’était rien d’autre que lui. Patte Enchantée, un chat dominant qui donnait toujours des ordres à sa plus jeune sœur et la plus frêle d’entre les trois ; Petite Larme. On entendait désormais sa voix, mais ce n’était que pour donner des ordres, que pour diriger la vie d’une chatte qui ne parvenait pas à se défendre sous le regard singulier de son frère. Et ce dernier se retrouvait à être plus fort qu’elle et à l’inciter à se battre, sans jamais qu’on ne puisse deviner ses réelles intentions tant il n’était pas quelqu’un de....compréhensif. Il demeurait ailleurs bien souvent, happé dans un monde qui était sien, sans réagir à ce qui l’entourait, et c’est cela qui le caractérisait des autres, le sortant, faisant qu’il fut évité. Lui qui ne réalisait pas que la vie n’était pas un monde, lui qui ne réalisait pas qu’on lui parlât, qu’on le touchât, lorsque par mégarde il s’emportait ailleurs, à des lunes plus lointaines que les étoiles elles-mêmes. C’est pour cela même qu’on ne le laissa pas monter en grade, c’est pour cela même qu’à six lunes, il demeura à la pouponnière jusqu’à ce que, deux lunes plus tard, la guérisseuse se montre compatissante et en fasse son novice.

« Et après ? »

Puf
Age
Comment as-tu découvert le forum ?
Pourquoi t'être inscrit(e) ?
Comment trouves-tu le forum ?
Autre chose à ajouter ?
As-tu lu le règlement ?
Code du règlement: